Auteur : Ligia Uribe et Heidy Andrea Perez
Dès nos jours les monocultures sont l’alternative la plus viable qui a trouvé le croissant secteur industrie. Cependant, cette pratique détruit les écosystèmes qui les entourent car ils emploient grandes extensions de terre et ils doivent éliminer tout sorte d’écosystème et d’habitats pour permettre ainsi une seule espèce de culture. La monoculture entraine la disparition d’autres espèces, et de la biodiversité. Les espèces affectées par la monoculture, peuvent devenir un véritable fléau pour l’environnement et d’autres plantations. Au même temps le processus de culture et cueillette ne permettent pas que le sol récupère les nutriments pour permettre plus de cultures, et la conséquence est l’érosion et une perte croissante de la fertilité de la terre ainsi que la déforestation intensive et l’appauvrissement de la terre.
La pollution du milieu naturel et des biens environnementaux comme l’eau, la déforestation intensive et l’appauvrissement de la terre contribuent au dérèglement climatique et ont aussi un effet direct sur la santé humaine, la biodiversité, la flore et la faune.
Les feux de forêts, provoqués par l’extension des cultures de palmiers à huile à large échelle, ont déjà exposé plus de 69 millions de personnes à une pollution de l’air, nocive pour la santé et sont responsables de milliers de décès prématurés. Les plantations de palmier à huile sont en train de ravager les dernières forêts tropicales primaires de la planète et la précieuse biodiversité qu’elles abritent.
Les projections prévoient que la consommation d’huile de palme devrait doubler (voire tripler) d’ici à 2050, si les tendances de consommation devaient persister. L’extension des cultures de palmiers à huile risque de provoquer de nouveaux dégâts environnementaux et des conflits sociaux avec les populations locales dans les pays du Sud.
La santé humaine
Chez les habitants de pays producteurs : Ils existent des communautés qui n’ont plus d’eau potable car les fleuves ont été déviés vers les monocultures qui ont besoin d’une irrigation permanente.
Des produits agrochimiques sont utilisés pour arroser les monocultures, ce qui entraîne comme conséquence la pollution des eaux. Malgré cela, les populations consomment cette eau pour se laver, cuisiner et boire.
Bien que l’huile de Palme soit incorporée dans au moins la moitié de produits d’un supermarché, nous ne sommes pas souvent conscients de ceci. L’huile de Palme est l’huile préférée des industriels de l’alimentation et elle est utilisée aussi dans l’industrie pharmaceutique.
La surconsommation d’huile de palme est nocive pour la santé des consommateurs, compte tenu de sa forte concentration en acides gras saturés (plus de 40%) et en comparaison à d’autres huiles végétales (olive, noix, tournesol, colza) non hydrogénées. Son omniprésence dans la grande majorité des plats transformés et préparés pose dès lors des défis de santé publique.
L’huile de palme se cache dans beaucoup de produits de consommation journalière, quelque fois, de manière imperceptible car elle est présentée comme de l’huile végétale, ou alcool acétique ou acide Palmitique.
Selon l’EFSA, l’huile de palme est placée sur la liste des produits chimiques cancérigènes reconnus par la Californie. Un dérivé de ce composant (esters de 3-MCPD) est formé notamment lors du raffinage ou la cuisson de l’huile de palme avec du sel. Après le raffinage, on retrouve 2000 µg de cette substance par kg d’oléine de palme. Cela a un effet cancérigène.
Une consommation élevée de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) peut causer l’obturation des vaisseaux sanguins et ainsi augmenter les risques de maladies cardiovasculaires. Effectivement, la part des acides gras saturés est relativement élevée dans l’huile de palme puisqu’elle se situe aux alentours de 45-55 %, contre une moyenne de 15 % dans les autres huiles (2-8 % dans l’huile de colza, 9-26 % dans l’huile d’olive, etc.
Une exposition aux graisses partiellement hydrogénées (graisses- Trans) ou à des graisses de substitution (huile de palme ou graisse inter estérifiées) au cours des périodes critiques de la gestation et la lactation entraîne des changements dans le développement et le métabolisme du tissu adipeux des enfants à l’âge adulte. Ceci conduit à une augmentation des dépôts de graisse viscérale, ce qui amène à développer des maladies métaboliques.
La revue Nature a publié les résultats d’une étude qui a montré que l’acide palmitique (un composé essentiel de l’huile de palme) stimule les métastases (propagation du cancer) par les antigènes CD36 – une protéine spécifique dans les cellules cancéreuses qui est responsable d’éliminer les acides gras.
On peut conclure que l’huile de palme n’est pas un produit durable car cette monoculture, épuise les ressources naturelles tels que l’eau, la flore et la faune et cause des graves dégâts tant à l’environnement et pourtant à la santé de la nature et des populations vivant près des plantations qu’aux gens qui la consomment.
Les grandes extensions de monocultures affectent la diversité agricole et pourtant la souveraineté alimentaire, sans Souveraineté alimentaire les populations sont plus exposées à des problèmes de santé. Sans la souveraineté alimentaire un État ne peut pas subvenir aux besoins alimentaires de gens.
Un peuple, un pays sans souveraineté alimentaire est un pays soumis aux desseins des pays producteurs, pourtant soumis à la perte de sa souveraineté Nationale.