Le 10 décembre marque la signature de la Déclaration universelle des droits humains.
En tant que société civile, nous sommes convaincus que ces droits ne seront réalisés que si des
organisations les défendent. C’est par des grèves que des conditions de travail décentes ont été
arrachées. C’est grâce à des manifestations que des projets miniers ont été interrompus par des
groupes autochtones. C’est le mouvement des jeunes qui a imposé le changement climatique en tête
de l’agenda politique.
Cependant, nous entendons et vivons des histoires troublantes, dans toutes les régions du monde, y
compris de notre propre pays, qui montrent que la société civile subit des pressions croissantes
contre le travail qui fait sa raison d’être. Cela va de la réduction des subventions à la criminalisation
online et offline en passant par les arrestations et jusqu’aux assassinats purs et simples.
Les victimes sont des paysan.ne.s, des militantes féministes, des militants syndicaux, des groupes
indigènes, des mouvements écologistes, etc. Ils sont arrêtés, menacés et même assassinés parce
qu’ils défendent les droits sociaux.
La plate-forme Stop the Killings existe depuis 2005, des syndicats et des organisations non gouvernementales ont rejoint cette plate-forme pour attirer l’attention sur la situation des droits humains dans le Sud.
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Regardez ici la vidéo d’action de 2020 :